Malgré l'inflation, la Française des jeux ne connaît pas la crise

La FDJ, l'ancienne loterie nationale se porte plutôt bien puisque malgré l’inflation, et les problèmes de pouvoir d’achat, il y a toujours autant de Français qui espèrent remporter le gros lot. Quand l’économie va bien, on n'observe pas de baisse de fréquentation et on continue à beaucoup jouer.

Résultat, en 2023, la Française des jeux a enregistré une progression de plus de 3,5% de son chiffre d’affaires. Rien que le premier semestre, il atteignait plus d'un milliard d'euros. Les résultats de la deuxième partie de l’année seront communiqués en février, mais ils devraient être du même ordre. Donc, tout va bien pour la Française des jeux. 

Les propositions de jeux sont de plus en plus nombreuses

Chaque année, la Française des jeux enregistre plus de 25 millions de joueurs et le groupe fait tout pour attirer le chaland. Certes, la FDJ a ses historiques, ses têtes de gondoles : l’Euromillion, le Loto, pour les jeux de tirage et le Millionnaire et le Cash du côté des jeux de grattage. Mais chaque année elle lance aussi de nouveaux jeux. Cet automne est ainsi apparu, EuroDreams, basé cette fois non pas sur une grosse somme que l’on peut empocher d’un coup, mais sur une rente mensuelle : 20 000 euros par mois pendant 30 ans.

Pour rajeunir son public, elle a mis en vente cette année un jeu de grattage Mission Nature qui rappelle un peu les défis nature des adolescents. Même si on rappelle qu’on ne peut pas jouer en France aux jeux si on n'a pas 18 ans. L’argent récolté par ce jeu permet de soutenir des actions pour préserver la biodiversité, ça a été imaginé dans l'esprit du Loto du patrimoine qui permet de restaurer des sites historiques ou des châteaux mais l’initiative a été pointée du doigt par des associations qui dénoncent une forme d’opportunisme. Reste que selon la FDJ, ces jeux trouvent leur public.

Du neuf pour 2024

La Française des jeux va continuer à surfer sur les évènements. Dès le début du mois de janvier 2024, il y aura un Super Loto de la nouvelle année et évidemment des offres de jeux pour les JO de Paris. La FDJ veut aussi continuer à se développer dans le métaverse, et les jeux "phygitaux". C’est-à-dire que vous achetez un ticket de grattage et si vous gagnez, vous continuez à jouer sur le web grâce à un QR code, même si on rappelle qu'il faut jouer avec modération, pas de raison que le groupe ne connaisse des difficultés. Privatisée en 2019, la FDJ compte plus de 400 000 petits actionnaires. L’État a encore 20% du capital de l’ancienne Loterie Nationale.