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À droite, la présidentielle se prépare... sans LR

Il y a ceux qui mènent leur propre barque - Valérie Pécresse, Xavier Bertrand... - mais même certains qui sont restés chez Les Républicains se préparent en-dehors du parti. C'est le cas du patron des sénateurs LR Bruno Retailleau.

Article rédigé par franceinfo - Simon Le Baron
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, invité de franceinfo le 28 novembre 2016. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Bruno Retailleau ne cache pas ses ambitions et il en est convaincu : il faut inventer de nouvelles formes d'engagement, à côté des partis traditionnels voués "à dépérir". Le président du groupe LR au Sénat est en train de mettre sur pied sa propre machine à gagner. Une application, un réseau social susceptible selon lui de "capter de nouveaux publics". Au programme : flux d'infos, podcasts, sondages... Une "communauté civique" comme la décrit Bruno Retailleau, qui serait en quelque sorte la déclinaison moderne de "Force républicaine", le micro-parti que lui a légué son mentor François Fillon, et qui revendique 20 000 adhérents.

Il ira "jusqu'au bout"

Mais tout cela coûte cher. Le sénateur espère trouver 150 000 euros d'ici la fin de l'année, pour déclencher l’opération en 2020. "Retailleau ira jusqu’au bout, assure à franceinfo un ministre qui le connaît bien. Il mise sur les électeurs conservateurs du RN et de LR. Il se voit en Fillon, les affaires en moins".

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