Élections européennes : Europe Écologie-Les Verts accuse La République en marche de mener une offensive "coordonnée"
Les écologistes évoquent une attaque qui vise Michèle Rivasi, en deuxième position sur la liste aux européennes.
"Une attaque coordonnée, très organisée", se plaint la direction d'Europe Écologie-Les Verts. L'offensive vise Michèle Rivasi, eurodéputée sortante, en deuxième position sur la liste derrière Yannick Jadot. Elle est accusée d'être anti-vaccin, alors que la rougeole revient en force. Plusieurs comptes macronistes sur les réseaux sociaux, mais aussi le député Olivier Véran et même la ministre de la Santé Agnès Buzyn dénoncent les prises de position de la candidate écolo.
"Une boule puante", "une fake news", répond Michèle Rivasi, qui assure être "pro-vaccin" mais contre l'obligation vaccinale et pour la pharmacovigilance. Agnès Buzyn est citée parmi les prétendants à la tête de liste En Marche. Michèle Rivasi prévient déjà : "Cela va être la guerre entre elle et moi !" Silence radio pour l'instant du côté du parti présidentiel.
La phrase du jour signée Jean-Louis Debré
Dans un article du journal Le Monde, l'ancien président du Conseil constitutionnel raconte "son" Chirac, lui qui est l'un des tout derniers visiteurs du vieux président. Il raconte comment il y a quelques années encore, Jacques Chirac lui disait de venir "chargé". "Chargé, ça voulait dire bière, saucisson et tabac", confie Jean-Louis Debré.
Mais aujourd'hui, dit-il, "le dialogue est devenu peu à peu impossible". Un constat qu'il illustre avec cette anecdote terrible : à la fin d’un documentaire que les deux hommes regardaient ensemble et dans lequel on voit Chirac jeune, Debré lui lance "Qu'est-ce que vous étiez beau !". "Il m'a regardé sans comprendre, j'ai réalisé qu'il ne s'était pas reconnu".
La note du brief
Un 18/20 à La France insoumise. En cette semaine de journée internationale des droits des femmes, le parti de Jean-Luc Mélenchon a décidé de n'envoyer que des femmes sur les plateaux radio et télé. Les Insoumis donneront également un meeting 100% féminin jeudi soir à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. L'idée est de dénoncer la trop faible visibilité des femmes politiques, notamment dans les médias. Certains y voient de la démagogie ou du sexisme inversé, mais le brief politique a décidé de donner une bonne note à cette initiative qui vaut mieux que rien.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.