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La députée LREM Agnès Thill en sursis... grâce au séminaire gouvernemental

Agnès Thill, déjà mise en garde deux fois par La République en Marche pour ses propos anti-PMA, devait être évoqué, lundi soir, lors du bureau exécutif du mouvement présidentiel pour des propos jugés homophobes. Il a été reporté à cause du séminaire autour des annonces d'Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo, Simon Le Baron
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La députée LREM de l'Oise Agnès Thill sur les bancs de l'Assemblée nationale, le 5 février 2019. (MAXPPP)

Le cas d'Agnès Thill, déjà mise en garde deux fois par La République en marche pour ses propos anti-PMA, devait être évoqué, lundi 29 avril lors du bureau exécutif du mouvement présidentiel pour des propos jugés homophobes. Il a été reporté à cause du séminaire autour des annonces d'Emmanuel Macron.

Plusieurs marcheurs demandent à la direction du parti "d'en finir avec l'homophobie" et réclament l'exclusion de la députée de l'Oise, Agnès Thill. Celle-ci a réagi dans un tweet à un article du magazine Tétu dans lequel le secrétaire d'État Gabriel Attal évoquait on homosexualité et son désir d'enfant. "Au moins la couleur est annoncée", avait-elle tweeté.

Le cas d'Agnès Thill devait être évoqué lundi lors du bureau exécutif du mouvement présidentiel. Bureau annulé en raison du séminaire qui réunit à Matignon gouvernement et majorité autour des annonces d'Emmanuel Macron.

Agnès Thill obtient donc un sursis : elle reste marcheuse... pour quelques jours encore. Cette fois, elle n'a aucune chance d'échapper à l'exclusion, selon un haut responsable de la République en marche. Le délégué général Stanislas Guérini assure à franceinfo qu'il va saisir "rapidement" la commission des conflits du parti.

La note du brief

La note de la grosse maladresse attribuée à Nathalie Loiseau, ancienne ministre des Affaires européennes devenue tête de liste de la République en Marche pour les élections européennes. Elle a aussi dirigée l'ENA de 2012 à 2017. L'École nationale d'administration qu'Emmanuel Macron veut supprimer afin de moderniser la formation des hauts fonctionnaires.

Une très bonne chose pour Nathalie Loiseau. Invitée de France Culture, elle critique "le conservatisme de la haute administration" et se laisse aller au passage à une comparaison douteuse : "Je n'ai pas été accueillie avec des fleurs, en étant pas ancienne élève de l'ENA, femme et moins de 50 ans, j'avais l'impression d'être une romanichelle quand je suis arrivé à la tête de l'ENA."

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