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Le brief politique. Cécile Duflot crée une association aux airs de parti concurrent d'EELV

Pendant que Benoit Hamon et Manuel Valls s'affrontent pour le dernier tour de la primaire de la gauche, Cécile Duflot crée son association "Convention pour une république écologique". Certains y voient une tentative de concurrencer EELV.

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La première réunion de l’association de Cécile Duflot est prévue le 18 mars (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Alors qu'au second tour de la primaire socialiste les positions s'affirment et les candidats s'affrontent, Cécile Duflot, elle, prépare la séquence suivante. Depuis sa défaite à la primaire d’EELV, la députée verte s’organise en créant notamment il y a dix jours son association "Convention pour une république écologique". Officiellement, il s’agit d’un lieu de débats,  ouvert notamment à ceux qui ne sont pas encartés à EELV. Avec un but clair : "travailler à l’après 2017".

Cécile Duflot a par ailleurs envoyé un mail aux 3 000 personnes qui la soutenaient pendant la campagne pour qu’ils adhérent à sa convention. D’où les soupçons de ses anciens amis verts : "Elle est en train de créer un autre parti politique", affirme ainsi un membre d’EELV, qui la soupçonne même de parier sur un abandon du candidat à la présidentielle Yannick Jadot, faute de signatures. La preuve, selon lui ? La première réunion de l’association de Cécile Duflot est prévue le 18 mars, le lendemain de la date limite pour déposer ses 500 parrainages. L'élue, de son côté, se défend d’avoir la moindre arrière-pensée et défend qu’il ne s’agit absolument pas de monter parti politique concurrent d’EELV.

A suivre aujourd’hui

Les meetings des concurrents de la primaire de la gauche ce soir : Benoit Hamon à Montreuil, Manuel Valls à Alfortville. Jean-Luc Mélenchon, lui, sera à Périgueux. Marine Le Pen donne de son côté une conférence sur "la France durable". François Hollande, enfin, sera à Poitiers pour parler de la santé.

La note du Brief

D'abord un 18/20 pour la bonne tenue du dernier débat entre Valls et Hamon : l’ancien Premier ministre semble avoir fait beaucoup d'efforts pour se contenir, se détendre. Mais 2/20 pour leur maitrise de l’anglais... Interrogé par un internaute sur leur niveau d'anglais, Benoit Hamon à répondu à la question "do you speak english" par un timide "yes, fluently". Manuel Valls, plus aventureux, s'est risqué à un "My english is very bad, but I speak well in spanish", suscitant la moquerie des internautes. S'ils sont présidents un jour, il faudra faire mieux.

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