Le brief politique. Claude Bartolone joue les "go-between" au Parti socialiste
En vue de la présidentielle, le président de l'Assemblée nationale tente de jouer les traits d'union entre Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Emmanuel Macron et les autres poids-lourd du Parti socialiste.
Tenter de sauver les meubles à moins de cinq mois de l'élection présidentielle. Depuis quelques temps, les échanges téléphoniques entre Manuel Valls et Claude Bartolone sont quotidiens. Le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale sont à la manœuvre, échafaudant des plans avec Jean-Christophe Cambadélis, le patron du Parti socialiste, afin d'unir les forces de gauche.
Dans ce trio, Claude Bartolone s'adjuge un rôle central, jouant les "go-between" entre Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Emmanuel Macron et tous les autres. Car le président de l'Assemblée en est convaincu : rassembler toute la famille socialiste derrière un seul et unique candidat est le seul moyen d’éviter l’élimination au premier tour de la présidentielle.
La stratégie de Valls, Cambadélis et Bartolone pour tenter de réunir les forces de gauche https://t.co/ysnxJPboIz
— franceinfo (@franceinfo) November 3, 2016
Mercredi 2 novembre, en sortant du bureau de Claude Bartolone, Aurélie Filipetti s’est ainsi félicitée de partager avec lui "l’envie de construire une alternance pour 2017". Le président de l'Assemblée ne soutient pas pour autant Arnaud Montebourg dans cette primaire, préférant de ne pas prendre position... malgré un penchant pour Manuel Valls.
Claude Bartolone voit tout le monde. Il a déjà déjeuné avec Christiane Taubira. Il compte bien voir Emmanuel Macron : les deux hommes n’ont pas encore trouvé de dates, mais l’idée d’un rendez-vous est acquise.
La note du brief
C’est un 16/20 pour Emmanuel Macron. L'ex-ministre de l'Économie démissionnera de son poste d’inspecteur des finances à la fin du mois. ll l’a annoncé mercredi sur Médiapart : "En démissionnant, je paierai un peu plus de 50 000 euros. Mais je le ferai pas esprit de cohérence et d'exemplarité. Si c'était l'argent qui m'intéressait, je serai resté banquier d'affaires."
Emmanuel Macron qui se pose encore des questions sur sa candidature à l’élection présidentielle... mais qui met tout en place pour se lancer. Fin du suspens après la décision de François Hollande.
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