Le brief politique. Génération.s ne veut pas de Ségolène Royal comme tête de liste aux européennes avec le PS et EELV
Alors que Olivier Faure a laissé entendre qu'un accord était possible pour les élections européennes entre le PS, EELV et Génération.s, le tout chapeauté par Ségolène Royal, le porte-parole de Génération.s dément cette hypothèse.
Le patron du PS, Olivier Faure, affirmait samedi 24 novembre dans l'émission "On n'est pas couchés" sur France 2 que Ségolène Royal "réfléchit" à mener une liste de gauche élargie aux européennes. Olivier Faure est preneur. Il voudrait s’allier à EELV et à Génération.s, le mouvement de Benoît Hamon, sous la houlette de Ségolène Royal, l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.
Mais cette hypothèse est démentie par l’entourage de Benoît Hamon. Il n’est absolument pas question pour eux de s’allier avec le PS. C'est ce que dit sans prendre de pincettes le porte-parole de Génération.s, Mehdi Ouraoui : " [Olivier] Faure est ridicule, il raconte n’importe quoi pour sauver son 'Titanic'. Les vieux appareils ne nous intéressent pas". Mehdi Ouraoui n’est pas tendre non plus avec Ségolène Royal, c’est lui qui a surnommé le couple Hollande-Royal, de "glyphosate de la gauche, parce que là où ils passent rien ne repousse". Inutile de préciser qu’elle ne conduira pas leur liste aux européennes.
La note du Brief
C'est un bonnet d’âne pour Manuel Valls qui ne connait pas le prix d’un ticket de métro à Barcelone. Plutôt gênant quand on cherche à conquérir la mairie. Il s’est fait pièger par une journaliste catalane : "Nous venons de parler de thèmes très importants, je ne veux pas rentrer dans ce débat, ni parler du prix du pain", lui a-t-til répondu. Le coup du prix du ticket de métro, c'est un grand classique. Valéry Giscard d'Estaing, Jean-Paul Huchon, et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont fait piéger avant Manuel Valls.
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