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Le brief politique. Gérard Larcher, président du Sénat, joue les médiateurs dans "l'affaire" Jean-Frédéric Poisson

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a poussé Jean-Frédéric Poisson à montrer sa bonne volonté après la polémique des "lobbies sionistes", pour se prémunir d'une éviction de la primaire de la droite et du centre.

Article rédigé par franceinfo, Julien Langlet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Gérard Larcher, président (Les Républicains) du Sénat depuis 2014. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

Gérard Larcher (Les Républicains) joue les médiateurs dans "l'affaire Poisson". Le président du Sénat a en effet fortement incité Jean-Frédéric Poisson à multiplier les gestes afin de ne pas être exclu de la primaire de la droite et du centre après ses propos polémiques sur les "lobbies sionistes".

Le 19 octobre dernier, Jean-Frédéric Poisson déclarait dans Nice-Matin que "la proximité de madame Clinton avec les super financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes sont dangereuses pour l'Europe et pour la France"

Il fallait des excuses bien sûr mais cela ne pouvait suffire. Le président du Sénat lui a également fortement conseillé d'annuler sa participation prévue au meeting de l'union des droites, aux côtés du maire de Béziers apparenté FN, Robert Ménard et du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers. Meeting prévu le 12 décembre prochain à la Mutualité, à Paris. Jean-Frédéric Poisson a fini par renoncer à s'y rendre. Il ne devrait donc pas être sanctionné.

La note du brief

100. Comme le 100e anniversaire de la naissance de François Mitterrand. Il sera célébré cet après-midi au musée du Louvre, à Paris, en présence de François Hollande. L'actuel chef de l'État souffre un peu de la comparaison avec "Tonton" dont il dit souvent s'inspirer.

François Mitterrand confiait en 1991 sur France Inter que "gouverner, ce n'est pas plaire". Un précepte suivi par François Hollande puisque, selon la dernière enquête du CEVIPOF, le centre de recherches politiques de Sciences Po, 4% seulement des Français se déclarent satisfaits de l'action du chef de l'État.

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