Le brief politique. L’élection d’Emmanuel Macron secoue toutes les formations politiques
L’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République bouscule l’équilibre des formations politiques, en pleine recomposition.
Explosion, transformation, repli, recomposition : toutes les formations politiques sont secouées par l’élection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. La dernière en date est celle de Jean-Luc Mélenchon : la France Insoumise a rompu dans la soirée toutes les discussions avec le Parti communiste. Les deux formations n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur des désistements réciproques dans certaines circonscriptions. Chacun fera donc campagne de son côté.
Les murs tremblent chez les Républicains
Chez les Républicains, après le séisme Macron, les murs ont un peu tremblé mardi alors qu’ils tenaient leur bureau politique, sur fond de menaces à l'égard des élus qui seraient tenté de marcher derrière le président élu. Au PS, on ne s'aime plus du tout, mais on fait encore semblant : l'annonce mardi de Manuel Valls de solliciter l'investiture de "La République en Marche" pour les législatives a encore secoué le PS déjà fortement abîmé par les 6% de son candidat à la présidentielle. Réuni à la Mutualité autour de Bernard Cazeneuve, le parti a présenté hier 4000 candidats pour les législatives.
La note du brief
Une bonne note pour Alexis Bachelay qui n'est pas tombé dans la facilité, le député PS des Hauts-de-Seine, a réagi sur BFMTV au retrait de la vie politique de Marion Maréchal le Pen : "Je suis un adversaire farouche du Front national, et de l’extrême droite, mais je comprends qu’à 27 ans, elle ait envie de se donner d’autres priorités, parce qu’on perd beaucoup quand on est jeune père de famille ou jeune mère de famille." Marion Maréchal Le Pen dont le départ chez les militants n'est pas considéré comme un adieu. Non, juste un au-revoir.
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