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Les perdants aux élections municipales pourront rester au gouvernement

Emmanuel Macron l’a annoncé mercredi aux ministres et aux secrétaires d'État candidats aux municipales.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre Édouard Philippe et le ministre des Comptes et de l'Action publique, Gérald Darmanin, candidats au Havre et à Tourcoing, ici à Paris, le 15 novembre 2019. (THOMAS SAMSON / AFP)

Le président de la République l'a dit en conseil des ministres, mercredi 5 février, la règle est claire : "On ne tire pas de leçons nationales d’un scrutin local". Du coup, les 11 ministres candidats, dont Édouard Philippe (au Havre), ne devront pas démissionner en cas de défaite aux élections municipales.

Pourtant, mi-janvier, le son de cloche n’était pas du tout le même du côté de Matignon. Le Premier ministre avait alors dit à ses ministres que s'ils n'étaient pas élus, ils devraient "en tirer les conséquences". Pour la ministre qui nous a rapporté ses propos, il n'y avait aucune ambiguïté : cela voulait bien dire qu'ils devraient démissionner.

Ce n'est finalement pas l’avis d'Emmanuel Macron. Pas de sanction en cas de défaite aux municipales. Il veut que ses ministres se frottent au suffrage universel et pour l'instant, il n'y a qu'un tiers à peine du gouvernement qui s’est déclaré. Alors cette règle bienveillante incitera peut être ceux qui hésitaient à y aller. Ils ont jusqu'au dépôt des listes, à la fin du mois de février, pour se décider.

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