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Municipales : les ministres en campagne sous surveillance à partir du 24 février

Un courrier a été envoyé en fin de semaine dernière dans les ministères pour leur préciser ce qu'il peuvent faire ou pas pendant la campagne des municipales.

Article rédigé par Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Édouard Philippe, lors d'une réunion avec ses ministres, le 26 janvier 2020 à Matignon. (LUCAS BARIOULET / AFP)

Finalement il n'y aura pas de nouvelle circulaire pour préciser aux ministres et aux secrétaires d'État les règles à suivre pendant la campagne des municipales, Matignon n'en voit plus l'utilité. Un simple courrier a été envoyé en fin de semaine dernière dans les ministères. Édouard Philippe, lui-même tête de liste au Havre, a aussi briefé ses ministres mi-janvier lors du séminaire gouvernemental.

Ce qu'ils ont le droit de faire, ce qui est interdit

À partir du 24 février, les ministres et secrétaire d'État doivent éviter les déplacements dans le cadre de leur fonction. Et s’ils veulent en faire un, ils doivent demander l’autorisation à Édouard Philippe. Le Premier ministre les incite évidemment à faire campagne, comme lui, ou à soutenir les candidats de la majorité, mais dans ce cas-là ils doivent impérativement éviter d'utiliser les moyens de l’État.

Donc, pas de chauffeur, et des kilomètres refacturés sur les comptes de campagne si la voiture du ministère est utilisée. Et si le véhicule de location est conduit par le communicant du ministre ou son directeur de cabinet, ceux-ci devront poser des jours de congés. Seule exception à cette règle sur l’utilisation des moyens publics : la protection des ministres. Leurs officiers de sécurité continueront de les suivre qu’ils fassent campagne ou pas.

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