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Le poids de l'extrême droite en Hongrie et en Allemagne

Tous les jours, le club des correspondants décrit comment un même fait d'actualité s'illustre dans plusieurs pays.
Article rédigé par franceinfo, Sébastien Baer - Florence La Bruyère
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des membres du groupe d'extrême droite "Mouvement des jeunes des soixante-quatre comtés" assistent à un rassemblement commémorant le 100e anniversaire de l'accord de paix de la Première Guerre mondiale à Budapest, en Hongrie, le 5 juin 2020. (ATTILA KISBENEDEK / AFP)

Outre-Rhin, la montée des extrêmes préoccupe la classe politique et les autorités. En Allemagne, le terrorisme d’extrême-droite est même classé au premier rang des menaces. Les autorités allemandes surveillent particulièrement le mouvement dit des Reichsbürger, les citoyens du Reich. C’est une mouvance d’ultra droite qualifiée de "groupuscule terroriste". Elle rassemble 23 000 sympathisants, 2.000 de plus que l’année dernière. Ses membres ont pour point commun le rejet des institutions et le refus d’obéir à la police ou de payer des impôts.

Le rôle du Premier ministre hongrois Viktor Orban 

En Hongrie, la présidente de la République, Katalin Novák, a gracié, en avril dernier, un militant de l’ultradroite qui avait été condamné pour terrorisme. Cet homme avait lancé des cocktails Molotov contre les résidences de politiciens socialistes. Mais de manière générale, l’extrême droite ne représente plus vraiment de danger.

Le parti Jobbik, dont la milice terrorisait les villages tsiganes, et qui avait même obtenu 20 % des voix aux élections, s’est pratiquement évaporé. Quant aux groupuscules ultra-nationalistes, ils ont disparu des radars. Depuis 2010, la Hongrie a un Premier ministre nationaliste, Viktor Orban, ultra-conservateur qui a fini par absorber les valeurs d’extrême-droite. Cette idéologie est aujourd’hui diffusée par tous les media pro-gouvernementaux.

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