Faut-il déclarer votre baby-sitter ?
Non, non, surtout, ne déclarez rien !
Comme ça, en cas d’accident domestique pendant les heures de baby-sitting, vous pourrez payer l’intégralité des dommages, et des frais hospitaliers éventuels. Sans oublier les poursuites pour travail dissimulé, avec grosse amende à la clé, et l’aller-simple pour les prudhommes en cas de conflit avec le baby-sitter. Bref, ça commence à faire cher la scéance de ciné…
A moins d’être étrangement constitué, personne n’aime les démarches administratives. Sauf qu’elles vous assurent une vraie tranquillité, permettent à votre baby-sitter de cotiser entre autre à la sécurité sociale. C’est mieux.
Et le CESU fut
Première option, le chèque emploi service universel (CESU). D’une simplicité confondante, puisqu’il vous permet, en un seul geste, ET de déclarer, ET de payer votre baby-sitter. Tout en vous donnant droit à un crédit d’impôt. Le chéquier s’obtient facilement auprès de l’URSSAF. Mais attention : le temps du baby-sitting est limité à huit heures par semaine, et quatre semaines consécutives par an.
Contrat confiance
D’où la deuxième option : la rédaction d’un contrat de travail en bonne et due forme. Nombre d’heures, durée du contrat, modalité de rupture, etc… Tout y est clairement spécifié, accepté, et signé par les deux parties. Vous trouverez aisément des formulaires type en ligne. Deux contraintes, néanmoins : le baby-sitting doit s’effectuer à votre domicile, et le salaire ne peut être inférieur au smic, un peu plus de 9 euros bruts. Sauf qu’entre l’aide de la CAF, et le crédit d’impôts, au bout du compte, cela reste l’option la moins onéreuse. La moins coûteuse dans tous les sens du terme, d’ailleurs : prévenez votre assurance, et vous serez couvert en cas d’accident.
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