Le Geek de A à Zeid : Snapchat

Star chez les ados, incompréhensible pour les adultes, le réseau social Snapchat demeure toujours un marqueur générationnel à l’heure du smartphone tout puissant.

Pourtant Snapchat n’est qu’un réseau social qui relie des utilisateurs entre eux. Mais quelques particularismes viennent semer le trouble chez les plus de 26 ans.

D’abord, Snapchat n’est disponible que sous la forme d’une application pour smartphone. Il est par nature mobile et plus personnel encore que Facebook.

Et si Snapchat permet d’envoyer des photos, des vidéos et du texte auxquels on peut ajouter des dessins, des filtres et des stickers aux couleurs souvent criardes, ces messages s’autodétruisent après quelques secondes. Ce sont des snaps. Et, promis juré, ces snaps ne sont pas stockés.

En clair, Snapchat donne l’impression de jouer avec le feu avec le sentiment d’être protégé.

Un réseau ado par essence

Si on ne veut pas savoir ce que s’envoient les ados entre eux, c’est suffisamment captivant pour en faire le deuxième réseau social derrière Facebook chez les jeunes.

Pas de famille, ni de parents à l’horizon, de toute façon, ils n’y comprennent rien. Ou plutôt, ils ont sans doute passé l’âge de se faire passer des petits mots destinées à être détruit après lecture. Et comme si ce n’était pas suffisamment la zizanie, Snapchat a ajouté un mode story, un espace où tout le monde peut voir vos snaps, généralement des vidéos de quelques secondes où vous, vos amis où la star du moment commente sobrement un moment banal de sa vie. C’est généralement inintéressant, mal filmé, mais ça sonne vrai.

Ce qui fait oublier une interface peu ergonomique que seuls les initiés semble pouvoir apprécier, un réseau ado par essence.