Paris 2024 : en cyclisme sur piste, le départ "c'est avant tout une bagarre mentale"

À l'occasion des JOP de Paris 2024, des athlètes nous initient à un geste ou aux règles d'une discipline olympique. Dans cet épisode, Florian Grengbo, vice-champion du monde et médaillé de bronze aux Jeux de Tokyo en 2021 en vitesse par équipes, décrit l'importance du départ dans sa discipline.
Article rédigé par Fanny Lechevestrier
Radio France
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L'équipe de France de cyclisme sur piste en équipe, lors des Jeux olympiques de Tokyo, en août 2021. (AGENCE KMSP / AFP)

"Le départ, c'est très technique. Toute la course repose sur cet enchaînement. C'est un mouvement qui est très important, qu'on répète toute l'année pour le réaliser une à trois fois dans l'année, si je prends mon cas", explique Florian Grengbo. C'est avant tout une bagarre mentale parce qu'on passe plus de temps dans ce qu'on appelle la boîte, qui est un peu le starting-block comme en athlétisme. Ça bloque le vélo, il est pris entre des mâchoires. Il y a un décompte et les mâchoires s'ouvrent à partir du moment où le décompte est à zéro. Donc en fait, je passe plus de temps à me bagarrer avec moi-même, à gérer toute cette pression".

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