Jeux paralympiques 2024 : l’engouement "est assez extraordinaire", se réjouit Michaël Aloïsio, directeur général délégué du COJO

Le grand témoin Jérôme Chapuis, Jean-Rémi Baudot Du lundi au dimanche à 7h40

Un engouement pour les Jeux paralympiques de Paris qui se traduit aussi par les chiffres puisque 2,3 millions de billets ont été vendus.

franceinfo

Radio France

Publié le 03/09/2024 10:07

Temps de lecture : 8 min

Michaël Aloïsio, directeur général délégué du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 (COJO), invité sur franceinfo le 3 septembre 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

L’engouement autour des Jeux paralympiques "est assez extraordinaire", se réjouit mardi 3 septembre sur franceinfo Michaël Aloïsio, directeur général délégué du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. "On voit dans les stades exactement le même engouement qu'on a vu pendant les Jeux olympiques", s’enthousiasme-t-il. Les Français souhaitent prolonger la parenthèse enchantée des JO et soutiennent avec la même ferveur les athlètes paralympiques tricolores.

Cela se traduit par les chiffres : 2,3 millions de billets ont été vendus. "Il en reste encore, notamment en athlétisme", mais "ils commencent à se faire moins nombreux", précise Michaël Aloïsio. "Pour vous donner un point de comparaison, on a vendu pratiquement 200 000 billets de plus en athlétisme que lors des championnats du monde d'athlétisme de 2003 organisés en France, qui avait été un énorme succès", explique-t-il.

Les Jeux paralympiques font également recette à la télévision. Près de 40 millions de personnes ont regardé au moins une minute des épreuves, a indiqué France Télévisions. La chaîne publique "bat ses records d'audience sur les Jeux paralympiques", souligne Michael Aloïsio. "C’est complètement extraordinaire. On a des audiences de plusieurs millions de téléspectateurs pour les épreuves paralympiques. C'est complètement inédit dans notre pays et c'est un succès. On a la chance sur ces Jeux de battre un peu tous les records", dit-il.

Les mêmes sites "iconiques" que les JO

Ces chiffres dépassent les espérances du Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Mais ce n'est pas le fruit du hasard. Il a misé sur "les mêmes ingrédients" des Jeux olympiques, notamment "une cérémonie d'ouverture en ville qui devait agir comme un point de bascule", explique Michael Aloïsio. "On a conservé les mêmes sites iconiques qui ont fait le tour du monde, le Grand Palais, le terrain de beach-volley qui devenait le terrain de cécifoot, la Tour Eiffel, Versailles, etc. Puis, la même ferveur dans les tribunes avec notre carré des supporters, la présentation sportive. Ça a porté ses fruits", estime-t-il.

Michael Aloïsio ne regrette pas d’avoir programmé les Jeux paralympiques pendant la rentrée scolaire. Certains pensent que l’engouement aurait été encore plus important pendant les congés d’été : "C’était aussi volontaire de positionner les Jeux paralympiques à cheval entre la fin des vacances et la rentrée scolaire. Ça a permis de mettre en place avec les acteurs publics des programmes, notamment Ma classe aux Jeux', qui permet de déplacer plusieurs centaines de milliers d'enfants. C’est aussi une chance que les Jeux paralympiques puissent permettre ça", assure-t-il. Le ministère de l’Éducation prévoit de donner la possibilité à plus de 190 000 élèves du CM1 à la terminale, de métropole et d'Outre-mer, d’assister aux Jeux paralympiques de Paris 2024 du 2 au 6 septembre 2024.

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