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Le gouvernement recule sur la taxation des plus values lors des cessions d'entreprises.

Après 5 jours de fronde des entrepreneurs, le ministre de l'économie reconsidère la réforme de l'imposition des plus-values.
Article rédigé par franceinfo
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Le budget 2013 prévoit en effet qu'un entrepreneur qui vend son entreprise devra verser plus de la moitié du gain réalisé.
C'est la conséquence de l'engagement de François Hollande de taxer les revenus du capital comme les revenus du travail. Les patrons ont fait leur calcul. En aditionnant l'impot sur le revenu et la CSG, leurs plus-values seraient taxées jusqu'à 60%, soit deux fois plus qu'aujourd'hui. Le gouvernement a tenté de calmer le jeu, sans résultat. D'où cette réunion d'urgence organisée cet après midi à Bercy avec diverses organisations patronales.

Alors quels types d'aménagement le gouvernement envisage-t-il?

Le ministre de l'économie affirme qu'il n'est pas question de renoncer à l'alignement de l'imposition des revenus du capital sur celle du travail. En revanche, Pierre Moscovici annonce qu'un entrepreneur qui réinvestit pourra voir sa plus-value éxonérée à hauteur de son investissement. Quand il s'agit d'une cession, le gouvernement préconise le retour au régime antérieur avec un prélevement de 19%.

Comment réagissent ce soir les entrepreneurs ?

Nous vons posé la question à Carole Wagner. Elle  a fondé il y a 12 ans l'agence Social Mix media dédiée à la communication digitale.
Elle emploie 130 salariés et a réalisé 15 millons d'euros de chiffre d'affaire l'an dernier. Carole Wagner se dit soulagée...

Des entrepreneurs qui, par ailleurs, ont du souçi à se faire avec les perspectives de croissance. Selon la note de conjoncture publiée à l'instant par l'Insee, les perspectives restent sombres.

Cette note confirme confirme une croissance nulle de la France pour la fin de l'année et une croissance à 0,2% du produit inétrieur brut pour l'ensemble de l'année 2012. Alors que plusieurs de ces voisins européens sont entrés en recession, la France y échappe de juste, Isabelle Raymond.

Au lendemain de la manifestation qui a rassemblé un millier de salariés de Sanofi à Paris, le président du laboratoire pharmaceutique -dont la parole est rare,  s'exprime sur la stratégie du groupe.

Christian Lajoux, qui est aussi président du syndicat des entreprises du médicament, intervenait ce matin dans un colloque sur l'avenir de la production pharmaceutique en France. En marge de ce colloque, il a accepté de revenir sur le plan de réorganisation de Sanofi, qui prévoit la suppression de 900 emplois. Christian Lajoux fait quelques mises au point.

C'est assez rare par les temps qui courrent: EDF recrute!

Comme l'année dernière, l'entreprise va embaucher 6000 personnes en 2013. 1700 ingénieurs environ, 35% d'opérateurs et enfin des cadres intérmediaires. Ce plan de recrutrements vise à développer les activités du groupe, notamment à l'international. Mais aussi à compenser les 4000 départs à la retraite prévus l'an prochain. Il y aura donc 2000 créations nettes d'emplois.

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