A la Réunion, l'opération séduction des professionnels du tourisme sur les médias
La Réunion sous le feu des projecteurs
Jamais la Réunion n’aura connu une telle exposition médiatique. L’île de l’océan Indien a fait la une des journaux du monde entier, et des dizaines d’envoyés spéciaux ont été dépêchés sur place. Pour l’Ile de la Réunion tourisme (IRT), c’était une opportunité de communication offerte sur un plateau. Olivier de Larichaudy, de Réunion 1ère , a rencontré le président de l'IRT, Patrick Serveaux. Il a profité de la présence des envoyés spéciaux à la Réunion pour les courtiser : "Nous souhaitons que, une fois rentrés dans leur rédaction, ils puissent parler positivement de la Réunion. Par exemple, "Le Télégraphe" souhaite faire un reportage sur la sécurisation de la baignade à la Réunion ; "Al Jazeera" sur le parc national mais aussi sur le maloya ."
Une marche contre la violence en Nouvelle Calédonie.
Vendredi à Nouméa, ils étaient nombreux à se recueillir en hommage à deux victimes : un septuagénaire torturé et retrouvé noyé, et une commerçante agressée à l’arme blanche.
Figures politiques et anonymes se sont réunis pour condamner ces actes barbares. Une délégation a été reçue par le Haut-Commissaire, le représentant de l’Etat. William Lecrin de Nouvelle Calédonie 1ère s'est rendu sur place : "A la fin de ce petit discours de Jennifer Seagoe, la présidente de la Chambre de Commerce et d'Industrie, les 2.800 personnes présentes ont marché dans le silence et le respect vers le Haut-Commissariat, où a été déposé un livre blanc, pour commencer à régler ces problèmes de violence qui touche la Nouvelle-Calédonie ." Après une heure de discussion avec le Haut-Commissaire, Laurent Guy, président du syndicat des commerçants, est sorti très satisfait : "On va avoir plus de police dans la ville, mais aussi des gendarmes, chose nouvelle, qui va nous aider à régler ce problème de bandes dans la ville ."
En Martinique, la cuisine centrale du CHU a perdu son agrément
La cuisine centrale du CHU a perdu son agrément sur décision du préfet. Le service doit être remis aux normes, mais en attendant, 2.800 repas en sortent toujours quotidiennement. Un appel d’offre a été lancé auprès des spécialistes de la restauration collective, de quoi plomber le budget du CHU de Martinique déjà largement dans le rouge.
Les pêcheurs à la peine à Saint-Pierre-et-Miquelon
Direction l’archipel français de l’Atlantique nord, Saint-Pierre-et-Miquelon. L’équipage du Cap Percé est revenu les cales pleines de morue. Une pêche qu’il a fallu écouler rapidement au bout du quai. Impossible de faire autrement, comme l’a expliqué le capitaine, Gilles Poirier, à Linda Sassi de Saint-Pierre et Miquelon 1ère : "On était sur différentes pêches : cette année le crabe c'était une catastrophe ; là on enchaine sur la morue. L'un des plus gros soucis, c'est comme d'habitude : on n'a pas d'usine, pas de glace, et surtout on n'a pas de chambre froide pour pouvoir stocker le produit de notre pêche ; donc on est obligé de pêcher en fonction de notre demande, on est toujours dans le même pétrin ."
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