Le journal des Outre-mers. Crise à Mayotte, l'île est toujours paralysée
A Mayotte, les barrages ont été levés temporairement hier samedi 24 mars pour permettre à la population de se ravitailler. Mais le mouvement continue et les barricades devraient être rétablies ce dimanche.
En outre-mer, cette semaine : la situation toujours bloquée à Mayotte et ses conséquences sur le quotidien, la précarité de plus en plus grande des étudiants martiniquais et puis l’aéroport de la Réunion, victime du succès de la destination, il soit s’agrandir pour faire face à l’afflux de voyageurs.
Mayotte toujours paralysée par un mouvement social débuté le 20 février dernier
Rien ne bouge à Mayotte, malgré la levée temporaire des barrages hier pour que la population puisse se ravitailler. Un mouvement de grève contre l’insécurité qui sévit dans l’île de l’océan Indien depuis cinq semaines.Les revendications se sont ensuite élargies à la situation économique et sociale mahoraise. Et désormais c’est la situation sanitaire qui devient préoccupante. A cause des barrages et des conditions de circulation difficiles, certains cabinets privés sont obligés de fermer leurs portes. C’est le cas d’un des deux seuls cabinets, situés dans le sud de l’île. L’établissement de santé était pourtant ouvert depuis 14 ans. Reportage de Zouhouria Hamza Mayotte la 1ere.
La Martinique s’appauvrit
C’est ce que révèle une récente étude de l’INSEE sur le niveau des ménages. 21% de la population vit ainsi sous le seuil de pauvreté. Les jeunes sont les premiers touchés et ils sont nombreux à se tourner vers les organismes caritatifs. Jean-Baptiste Anatole Martinique la 1ere.
L'aéroport international de La Réunion doit s'agrandir
2.300 000 voyageurs en 2017, et sans doute la barre des 3 millions atteinte dans un peu plus d’une dizaine d’années,l’aéroport international Roland Garros, livré en 1975 dans l’île de la Réunion va devoir une nouvelle fois s’agrandir et s’améliorer. Olivier de la Richaudie de Réunion la 1ere
En Martinique, ce sont les croisières qui ont le vent en poupe. Ils étaient 50 000 croisiéristes à passer par l’île antillaise en 2011, 500 000 soit 10 fois plus 7 ans plus tard, en 2018.
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