Le livre du jour. "Aucun été n'est éternel" de Georges-Olivier Châteauraynaud
Georges-Olivier Châteaureynaud sort son nouveau roman, "Aucun été n'est éternel", dans lequel il revient sur une époque synonyme d'insousciance : les années beatnik.
Au début des années 60, le mouvement beatnik a déferlé sur le monde. Dans son nouveau roman, Aucun été n'est éternel, Georges-Olivier Châteaureynaud, revient sur cette époque. Le roman raconte l'histoire d'un adolescent mal à l'aise dans sa peau, qui décide de prendre la route comme des milliers de jeunes de son âge. Un itinéraire semé de découvertes et de drames, avec au bout, le retour dans la vraie vie.
L'histoire se déroule en 1965, "un moment particulier." "Les 30 Glorieuses vont encore durer dix ans, la jeunesse se retrouve donc sous une certaine chape morale, mais il y a également une certaine légèreté que les jeunes d'aujourd'hui ne peuvent pas connaître parce que il y a le plein emploi en 1965 et il n'y a pas la sida, explique Georges-Olivier Châteaureynaud. La jeunesse peut (...) être presque insouciante. Elle en profite pour découvrir la musique, le sexe, la drogue et la liberté."
Un besoin d'émancipation
Quant au personnage principal, "prématuré et né de personnes déjà âgées à sa naissance (...) [ce qui] va peser sur lui très longtemps" l'entraînera lorsqu'il à 18 ans à s'enfuir pour "tenter de vivre loin d'eux." Passant par la Grèce, Tanger ou Londres, ce voyage va lui permettre de "s'émanciper". C'est "l'été de sa jeunesse". C'est aussi là qu'il va s'apercevoir "qu'il est parti pour se libérer mais [qu'] il devra revenir."
"Rien n'est éternel" insiste l'auteur. Cependant, dans "l'intensité, c'est paradoxal. Parce que dans l'intensité de cet été-là, (...) à travers ses découvertes, à travers les drames qu'il vit (...), il y a une éternité mais on ne le sait pas encore finalement. Il le saura (...) quand il sera un vieux monsieur et qu'il se retournera sur son passé."
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