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Michel-Edouard Leclerc : "La culture comble le vide"

Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Aujourd'hui, Michel-Edouard Leclerc, le patron de l'enseigne de grande distribution qui porte son nom. Il a fondé en 2008 un prix littéraire, le prix Landerneau, qui récompense chaque année un roman francophone mais aussi une BD.

Article rédigé par franceinfo - Elodie Suigo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Michel-Edouard Leclerc lors d'une exposition à Landerneau le 3 novembre 2019 (FRED TANNEAU / AFP)

Michel-Edouard Leclerc est un passionné de bande dessinée : "J’ai eu le droit de tout lire quand j’étais môme". Il se régale dans la bibliothèque de ses parents, découpe les strips dans les journaux : "Mon initiation à la bande dessinée est venue de là".

La culture c’est ce qui comble le vide, ce qui créé des faux liens sociaux avant même les réseaux. Je dois tout à la littérature, à ses personnage, à ses narrations

Michel-Edouard Leclerc

à franceinfo

Michel-Marie Leclerc aime la littérature, les sciences économiques, la politique et n’est pas censé prendre la suite de son père et pourtant, il s’engage dans l’entreprise familiale sous l’impulsion des employés.

Pour décompresser et garder le sourire, il part courir sur les sentiers derrière Concarneau et il lit beaucoup. Pour transmettre et partager cet amour des mots et de la culture, il crée en 1994 les espaces culturels E. Leclerc.

Des parents hors du commun  

Il garde de son père "beaucoup d’amour d’abord, mon père était un type complètement allumé. Si ma mère n’avait pas été là il n’aurait pas fait les centres Leclerc, il aurait fait un truc explosif ". Il se souvient de son côté Lino Ventura au grand cœur mais d’un bien piètre gestionnaire. La passation de pouvoir est très émouvante : "Même si ce n’était pas facile pour moi d’être le fils du père c’était encore plus difficile d’être le père du fils".  

Un missionnaire  

Michel-Edouard Leclerc n’a pas fini d’innover et d’aider : "Je ne suis même pas à 5% de ce que je dois faire. Je n’ai que 67 ans, donc j’ai la chance de faire un métier qui a des effets de leviers considérables donc au moins si je peux donner un peu. C’est mon côté curé, missionnaire".

 Et cette année, ce prix Landerneau a été décerné à une BD sur les conquérants du Nouveau monde à la recherche de l'Eldorado, Les Indes fourbes d’Alain Ayroles et Juanjo Guarnido

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