"Réveillon" : de circonstance pour la fin d'année
Les fêtes sont là, la semaine prochaine et celle d’après, nous allons réveillonner. Mais tout le monde va-t-il pouvoir en profiter ?
"Réveillon" est notre mot à la bouche. Samedi prochain, réveillon de Noël, puis le samedi suivant, 31 décembre, réveillon de la Saint-Sylvestre. Mais quel est le sens de ce mot, aujourd’hui, quand 1 Français sur 10 est à l’aide alimentaire ? Huit millions de personnes qui ne peuvent pas manger correctement tous les jours, voilà qui est indécent pour un pays comme le nôtre, en 2022.
"On est tous très mal avec cela, se désole Thierry Marx. Sans doute, nos réveillons doivent-ils être moins dans le consumérisme. Ce moment est avant tout un temps de rassemblement et de partage, de lien familial et social. J'ai toujours milité pour des réveillons apaisés en terme de nourriture."
La magie, c'est d'être réunis autour d'une table
Les grands produits nobles que sont le foie gras, la truffe, le champagne etc. sont trop chers pour la majorité des français. Comment préparer un réveillon quand on n’en a pas les moyens ? La première ambition est d'avoir envie de le faire, de retrouver ceux qu'on aime. Ensuite, il faut privilégier les produits simples : un potimarron, des pâtes fraîches, pourquoi pas des huîtres, peut-être une pièce de viande, un dessert fait maison.
"La magie du réveillon, explique Thierry Marx, n'est pas dans la manière de consommer à outrance, mais de se retrouver ensemble autour d'une table. La surabondance finit par être insupportable. Car de quoi se rappelle-t-on le plus ? Pas de la dinde ! La pauvre... Ni de la bûche. Mais du fait d'avoir été réunis, des embrassades, des cadeaux, même les plus modestes."
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