"Travail" : à la fête le 1er mai
Le 1er mai marque en France la fête du Travail, par un jour chômé pour tous... ou presque. Nombreux sont les cuisiniers à ne pas quitter leur poste ce jour-là, car la clientèle est souvent plus forte, les jours fériés. Il est vrai aussi que ce métier derrière les fourneaux implique une dose de travail considérable, les cheffes et chefs ne comptant pas les heures pour satisfaire leurs convives.
Qu'est-ce qui pousse les cuisiniers à tant bosser ? Thierry Marx apporte sa réponse : "Une forte envie de proposer des plats à la hauteur pour nos clients. Nos métiers sont faits pour partager, pour s'ouvrir aux autres, donc les chefs sont besogneux, courageux. Souvent, aussi, ils viennent du monde de l'artisanat, où l'on travaille beaucoup pour apprendre."
Le travail doit épanouir
La restauration est une profession où la passion est un moteur puissant. Pas question d'y comptabiliser les heures passées. C'était déjà vrai dans les anciennes générations, ça l'est aussi chez les jeunes qui montent actuellement, et dont on voit bien qu'ils s'impliquent très tôt, en prenant parfois les rênes d'un établissement à moins de 25 ans.
Quelles valeurs Thierry Marx associe-t-il au mot travail ? "L'épanouissement, répond-il sans hésiter. Et je pense que dans l'actualité, on n'a pas assez parlé de travail, mais de travail qui rend heureux et épanoui, dans un projet métier qui vous ramène à un emploi. Dans les sociétés où l'on subit le travail au lieu de s'émanciper grâce à lui, naissent des zones de frustration, surtout quand le travail ne permet pas de se loger ou amène à des difficultés dès le 15 du mois. Au contraire, quand on s'épanouit dans son travail, on peut accepter d'en allonger un peu la durée."
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