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Usine Bosch d'Onet-le-Château : un accord de flexisécurité pour "éviter le pire"

Les salariés et la direction de l'usine Bosch d'Onet-le-Château ont signé un accord modulant les salaires et le temps de travail pour réduire le coût du travail, avec une dose de flexibilité. Cet accord a été ratifié par la CGT et SUD Bosch. Au niveau national, ces deux syndicats dénoncent pourtant cette "flexisécurité" à la française.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Il y a 2 mois le siège allemand Bosch explique aux salariés
français qu'ils coûtent trop cher et leur demande de réduire le coût et de
faire des efforts pour rendre l'usine plus performante. Les mesures de
réductions de coût sont simples : diminution  du taux horaire, gel des
salaires sur deux ou trois ans et un plan de préretraite.

La direction doit trouver des solutions pour réaliser une économie de neuf
millions d'euros. Et elle souhaite investir pour fabriquer une génération plus
moderne d'injecteurs.

"Moduler salaires et temps de travail"

Pour la CGT ce sont les salariés qui vont donc devoir payer s'ils veulent
cette nouvelle ligne de production et ainsi sauver leur usine. La CGT dénonce alors
un chantage à l'emploi inadmissible. Deux mois de  négociation et deux
jours de grève plus tard. La CGT et SUD Bosch signent un accord qui module les
salaires et le temps de travail.

"On a sans doute évité le pire."  C'est la formule un peu
générale à la sortie de l'usine. Les ouvriers ont vu  les effectifs
diminuer de moitié depuis la création de l'usine. Ceux qui ont le sourire ce
sont les 112 ouvriers de plus de 57 ans qui vont pouvoir  bénéficier du
dispositif de départs volontaires  anticipés à la retraite entièrement
financé par Bosch.

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