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"Ras le bol des politiques", estiment certains auditeurs

Les auditeurs semblent être saturés par la politique et les hommes politiques.
Article rédigé par Bruno Denaes
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (© Radio France/Cyril Destracque)

Le remaniement ministériel était incontournable à l’antenne, mais, comme l’écrivent plusieurs auditeurs, "il y en a marre d’entendre toujours les mêmes " ou encore "on sait par avance que le PS va être content et que le parti Les Républicains va contester ".

Le médiateur reçoit Yaël Goosz, chef du service politique de France Info.

Pourquoi diffuser des interviews pas toujours très instructives ?

C'est au journaliste à trouver et poser les questions qui dérangent et qui apportent des informations.

Pourquoi les invités sont-ils toujours les mêmes ?

Faux, souligne Yaël Goosz, France Info avait lancé une journée spéciale le 25 janvier 2016  et ouvert le débat #onfaitquoi pour donner la parole à d'autres interlocuteurs qui ne sont pas des professionnels de la politique.

Objectif : recueillir la parole brute et la confronter à celle des politiques.

Deux "événements" ont particulièrement énervé nombre d’auditeurs : la sortie des livres de Jean-François Copé et de Nicolas Sarkozy .

"Pourquoi faire la com de ces deux politiques qui ont beaucoup de choses à se faire pardonner ? ","Ils sont venus vendre leurs livres avec votre complicité "

Il s'agissait avant tout du retour en politique de deux "fauves" répond Yaël Goosz. "Nous n'étions pas là pour vendre leurs livres, mais pour expliquer et décrypter leur retour et leur "inventaire". Nous nous devons d'être vigilants face aux plans "com", mais il était impossible de ne pas évoquer ces deux sorties de livres."

Comment un service politique d'une chaîne comme France Info travaille sur un remaniement ministériel ?

Le service politique de France Info a travaillé dans l'urgence : ce sont des moments forts mais éphémères et certaines biographies était heureusement déjà prêtes à l'avance.

Il faut surtout maintenant garder un "oeil" sur la politique qui se fera demain

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