Le vrai du faux. Les faux changements du 1er janvier 2018
Antoine Krempf passe au crible des faits repérés dans les médias et sur les réseaux sociaux. Mardi 12 décembre, deux fausses annonces de changement au 1er janvier.
C'est un texte recopié sur plusieurs sites de "buzz" et partagé des milliers fois sur Facebook ces derniers jours :
L'article commence comme ceci : "C’est décidé, la loi est passée : la religion pratiquée par chaque citoyen français sera inscrite sur sa carte nationale d’identité ainsi que sur d’autres documents officiels (notamment les passeports)."
Le texte précise qu'il faudra non seulement indiquer si l'on est musulman, chrétien, juif, bouddhiste ou athée, mais aussi à quel courant on appartient : catholique, chiite, etc. Pourquoi ? Cela permettrait de faciliter les contrôles d'identité et "déceler immédiatement les religions à risque".
Pourquoi c'est faux ?
Comme souvent, il suffit de remonter la source de cette information pour démentir facilement la rumeur. En l'occurrence, le premier site à avoir publié cette histoire s'appelle "secretnews", qui précise ceci sur sa page d'accueil : "Toutes les informations présentes sur ce site sont satiriques et/ou parodiques".
L'interdiction des voitures d'avant 1997
C'est l'autre faux changement censé intervenir au 1er janvier prochain :
Interdiction de circuler à bord de voitures d'avant 1997 ?
Non. Il n'existe aucune interdiction nationale des Coccinelles ou des Simca 1 000. Ceci dit, depuis la loi sur la Transition écologique, les villes peuvent instaurer des "zones à circulation restreinte" pour les véhicules polluants. C'est le cas à Grenoble et Paris, par exemple.
Dans la capitale, il y a effectivement une interdiction de circulation en semaine de 8 heures à 20 heures pour les voitures d'avant 1997. Mais cette interdiction comporte toute une série de dérogation. Les voitures dont la carte grise comporte la mention "collection" et les vieux véhicules utilisés pour le tourisme ne sont ainsi pas concernés.
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