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La galère du logement pour les classes moyennes

La Fondation Abbé Pierre rend aujourd'hui son rapport annuel sur le mal logement. Zoom ce matin sur les difficultés que rencontrent les classes moyennes, plus particulièrement en Ile-de-France, et l'enjeu qu'elles représentent, à trois mois d'élection présidentielle.
Article rédigé par Agnès Soubiran
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Etienne Monin a rencontré, pour France Info, des victimes de cette crise du logement qui touche de plus en plus les classes moyennes à Paris et en région parisienne.

500 000 ménages sont concernés par la galère du logement. Les couples séparés sont en première ligne et les loyers ont augmenté de 50% en 10 ans selon l'observatoire du logement.

Selon Marie Anne Belin , membre du Conseil Economique Social et Environnemental régional pour l'Ile-de-France, la cause du problème réside principalement dans le manque de construction et dans la régression du par locatif. La décohabitation est aussi à prendre en compte : trouver un nouveau logement après un divorce, ainsi que la mobilité du travail, phénomène qui s'accroit ces dernières années.

Pour les ménages concernés par le manque de logement décant, le problème est simple : ils sont trop riches (1500 euros de plus que les locataires en HLM) pour accéder au logement social, et trop pauvres pour acheter.

Marie Anne Belin prone pour enrayer cette tendance :

  • le renforcement d'une autorité coordinatrice du logement, pour quantifier les besoins et organiser une réponse ciblée,

  • le bloquage des loyers- la construction de 100 000 logements en Ile-de France- une nouvelles définition des règles d'urbanisme. Sans nul doute, le mal logement sera un des thèmes principaux de la campagne présientielle qui s'amorce.

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