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Les dessous des services de renseignement

Bernard Squarcini va quitter son poste. Le nouveau gouvernement veut remplacer le patron de la direction centrale du renseignement intérieur, la DCRI. Gros plan sur cette institution récente et controversée, "le FBI à la française".
Article rédigé par Jean Leymarie
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Pour Jean-Marc Ayrault, c'est une évidence : Bernard Squarcini doit quitter son poste. Le premier ministre vient de confirmer sa décision, sans donner de calendrier ni dévoiler le nom du prochain chef de la DCRI. Jean-Marc Ayrault affirme qu'il ne s'agit pas de "chasse aux sorcières" mais de "cohérence politique".
La DCRI est née en 2008, lorsque les RG et la DST ont fusionné. Depuis, les critiques se multiplient : la nouvelle entité, trop proche du pouvoir politique, aurait commis des actes illégaux, pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Avec deux autres journalistes, Didier Hassoux a publié "L'espion du président" (Robert Laffont). Dans les choix de France Info, il explique le fonctionnement des services de renseignement. Selon lui, la DCRI était une "formidable idée qui a été dévoyée". Le journaliste affirme que "cette police a été utilisée à des fins politiques et personnelles". Il donne plusieurs exemples.

A la parution du livre, en janvier, Bernard Squarcini a annoncé qu'il porterait plainte contre les auteurs de l'ouvrage. "On l'attend toujours...", répond Didier Hassoux.  

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