Prise d'otages d'Ouvéa : une erreur politique?
Philippe Legorjus était à l'époque patron du GIGN. Il a personnellement mené les négociations avec les Kanaks qui détenaient 20 gendarmes en otages à Ouvéa. Le 5 mai, l'assaut est donné. Le bilan est de 21 morts dont deux militaires.
Vingt trois ans plus tard, la polémique reste vive. Certains acteurs de l'affaire estiment encore aujourd'hui que les négociations avaient échoué. Philippe Legorjus pense le contraire. Selon lui, c'est la volonté du gouvernement Chirac d'en finir avant le second tour de la présidentielle qui a influencé la volonté de donner l'assaut.
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