Rony Brauman : "en Syrie, on a le choix entre le pire et le moins pire"
"C'est une idée qui rend perplexe parce que l'on ne
sait pas très bien quel est l'objectif réel" s'interroge Rony Brauman. "S'il
s'agit de soutenir les forces qui entendent renverser le régime? Ou s'agit-il de
rééquilibrer un rapport de forces pour obtenir un compromis politique?"
"Donc, est-ce que l'on livre des armes pour plus de
violence ou, au contraire, pour parvenir à contenir la violence?"
Rony Brauman a l'impression qui ne s'agit que d'un
"acte symbolique" . Il rappelle que des "flux d'armes continuent
à venir du Golfe" . Mais il s'interroge toujours sur la décision française.
Mais, "regarder de l'extérieur est difficilement tenable" .
"On a le choix qu'entre le pire et le moins pire. La
question est : quel est le moins pire?"
Lui qui était un "admirateur de l'opposition
syrienne" avoue être dorénavant "beaucoup plus partagé sur la radicalisation
militaire" qui s'est mise en place il y a un an. "Et on voit bien que
les plus durs ici sont les groupes islamistes" ajoute-t-il.
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