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"Novembre" de Cédric Jimenez : exercice de sobriété

Jules de Kiss évoque les sorties cinéma de la semaine avec Thierry Fiorile et Matteu Maestracci : "Novembre" de Cédric Jimenez et "Un beau matin" de Mia Hansen-Løve.

Article rédigé par Thierry Fiorile, Matteu Maestracci
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Jean Dujardin dans "Novembre" de Cédric Jimenez. (STUDIOCANAL)

Novembre de Cédric Jimenez, c'est une plongée dans les cinq jours d'enquête qui ont suivi les attentats du 13 novembre 2015, avec les policiers de l'antiterrorisme, un film aussi haletant que sobre. Évidemment on est saisis, projetés dans le souvenir de cette soirée de cauchemar, et comme les policiers qu'on découvre à l'écran, sidérés. A part qu'eux n'ont pas le temps d'avoir des émotions.

Cédric Jimenez, adepte d'un cinéma d'action, reconstitue heure par heure le travail acharné de ces hommes et de ces femmes, d'abord perdus, désorientés, puis qui se mettent en ordre de bataille pour retrouver les derniers terroristes du commando.

Un beau matin de Mia Hansen-Løve

Sandra, Léa Seydoux, est une mère célibataire, traductrice de son état, qui doit à la fois affronter la dépendance de son père, ancien prof de philo adoré de sa famille et de ses élèves, mais souffrant d'une maladie neurodégénarative, et composer avec le retour d'un ancien amour, aujourd'hui homme marié, qu'elle voit quand elle a le temps. C'est inspiré de la propre vie de la cinéaste, dont le père a lui aussi souffert des mêmes maux, et dans le rôle justement de cet homme lettré qui perd peu à peu la tête, le grand comédien Pascal Greggory.

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