Les informés. Fusillade à Las Vegas : "Ces derniers temps on peut supposer un certain opportunisme de Daech"
"Les Informés de franceinfo" sont notamment revenus, lundi soir, sur la fusillade à Las Vegas, qui a fait au moins 58 morts, et les conséquences du référendum en Catalogne.
Un mode opératoire qui soulève des questionnements
Alors que le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque à Las Vegas, lors d'un festival de musique en plein air, qui a fait plus de 58 morts, dimanche 1er octobre dans la soirée, aucun élément ne permet pour le moment d'étayer cette revendication. Selon le FBI, il n'y a "jusqu'à présent" pas de lien établi entre le tireur et le groupe Etat islamique. Une précaution que partage Hugo Micheron, spécialiste du djihadisme français et de Daech : "C'est très surprenant, d'autant plus que l'homme se suicide. Ce qui n'est absolument pas dans les méthodes, à priori, des sympathisants de Daech. Ce n'est pas dans leurs habitudes, même si, ces derniers temps on peut supposer un certain opportunisme de Daech, qui s'écroule au Moyen-Orient, qui a sur-joué un activisme en occident. La question reste ouverte. C'est vrai que cela parait absurde, vu d'ici".
Après le référendum en catalogne, Mariano Rajoy en position de faiblesse
Le référendum en Catalogne, qui s'est déroulé dimanche 1er octobre, a vu le oui l'emporter à 90% avec un taux de participation estimé à 42%, soit plus de deux millions de voix, selon le gouvernement séparatiste de Catalogne. Mais le scrutin a été marqué par de nombreuses scènes de violence. Pour Stéphane Vernay, directeur de la rédaction parisienne de Ouest France, ces violences viennent contredire les propos du chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy : "Il a dit qu'il n'y a pas eu de référendum et que l'Etat a été fort. En réalité, l'attitude qu'il a adoptée, c'est un aveu de faiblesse. Il est dans une position de faiblesse. On n'a pas recours à la force de cette manière lorsqu'on est un État fort. Politiquement, il est très affaibli".
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