Vaccin AstraZeneca et complotisme, débat sur la fin de vie... Les informés du Matin du jeudi 8 avril
Tous les matins, les informés débattent sur franceinfo des sujets qui font ou feront l'actualité du jour.
Autour de Renaud Dély et Marc Fauvelle sur le plateau des Informés du Matin du jeudi 8 avril, Marion Mourgue, grand reporter au service politique du Figaro et Sylvain Courage, rédacteur en chef de l’Obs.
La grande peur d’AstraZeneca : encore un triomphe des complotistes ?
L’ Agence européenne du médicament estime dans un avis rendu mercredi 7 avril que les cas de thromboses chez quelques dizaines de patients parmi plusieurs millions de personnes ayant reçu l'injection du vaccin AstraZeneca contre le coronavirus Covid-19 en Europe doivent être répertoriés comme effet secondaire "très rare" du vaccin du laboratoire anglo-suédois, tout en estimant que la balance bénéfice/risque reste "positive", avec dix-huit décès pour environ 25 millions de doses administrées dans l’Union européenne et le Royaume-Uni. La communication erratique et changeante autour de ce vaccin, ainsi que de son administration, ne serait-elle pas du pain béni pour les complotistes ?
Le débat sur la fin de vie enflamme et transcende les clivages politiques
Une proposition de loi sur la "fin de vie", portée par le député Olivier Falorni (Libertés et territoires), a été présentée mercredi 7 avril à l’Assemblée Nationale. Le texte s’inspire de la législation belge et stipule que "toute personne (…) en phase avancée ou terminale d'une affection incurable (…) provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, peut demander une assistance médicalisée active à mourir". La proposition de loi a été adoptée en commission des Affaires sociales et dépasse largement les clivages politiques, avec des soutiens dans tous les groupes. Au regard de ses voisins européens, la France est en retard : le sujet serait-il tabou ? Faut-il aller au-delà de la loi Claeys-Léonetti en vigueur qui autorise la "sédation profonde et continue jusqu’au décès" pour les personnes dont le pronostic vital est engagé à "court terme". Ou améliorer son application, notamment sur la question de la mise en œuvre des directives anticipées ?
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.