Les sports collectifs mettent un peu de piment dans cette deuxième semaine des JO

Tous les jours Bixente Lizarazu, champion du monde de football en 1998 et consultant franceinfo nous livre son analyse sur les Jeux olympiques de Paris 2024.
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Mathias Lessort lors de la demi-finale des Jeux olympiques entre la France et l'Allemagne, le 8 août 2024 à Paris. (PAUL ELLIS / AFP)

"Les sports collectifs mettent un peu de piment dans cette deuxième semaine des JO qui est un peu moins palpitante", pour Bixente Lizarazu. 

L'athlétisme est très présent cette deuxième semaine et "c'est une catastrophe" du côté français. "Il va falloir se poser la question de savoir pourquoi on ne s'en sort pas."

Du côté des sports collectifs, la finale des handballeuses, des basketteurs, des footeux, cela a été très réjouissant. "Cela fait du bien de voir qu'ils continuent à nous faire rêver, même si sur les autres sports cette semaine, c'est un peu moins réjouissant."

Pas toujours facile de commenter à cause de la rapidité

Les commentateurs font vivre les JO, mais ce n'est pas toujours simple pour eux de commenter, notamment en escalade lorsque la grimpeuse de vitesse polonaise Aleksandra Miroslaw bat le record du monde en 6 secondes et 6 centièmes. Voilà le commentaire : "Attention, c'est parti et c'est fini". Cela a "beaucoup fait rire" Bixente Lizarazu. "Je me suis dit que c'est très compliqué de commenter cette discipline."

Ne pas oublier le silence

"Cela devient un luxe. Dans le sport, je trouve qu'il y a aussi parfois des moments de silence qui sont importants parce que cela crée quelque chose de solennel. J'avais déjà été un peu gêné sur le rugby, pendant la Coupe du monde. À chaque arrêt de jeu, il y avait de la musique, comme s'il fallait toujours occuper l'esprit des gens. Je trouve qu'on abuse de cette musique et c'est pareil pendant les Jeux olympiques."

Le silence permet aux athlètes de se concentrer et aux supporters d'être sur l'essentiel. "Le sport se suffit à lui-même. Retour au silence, s'il vous plaît."

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