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Mercedes Erra : "Mon pavé 2018, c’est la défense des droits humains"

L'invitée d'Olivier de Lagarde, Mercedes Erra, est femme d'affaires et co-présidente de la délégation française de l'ONG Human Rights Watch. Elle lutte pour le respect et la défense des droits humains dans le monde. 

Article rédigé par Olivier de Lagarde
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Mercedes Erra. (FRANCE TV)

Mercedes Erra est femme d’affaires, fondatrice de BETC, la première agence de communication en Europe, et présidente du conseil d’administration du Musée de l’immigration. Elle est également co-présidente du comité français de l’ONG Human Rights Watch qui a pour mission de défendre le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme dans le monde. C’est pourquoi elle consacre son pavé aux droits humains. C’est à dire le respect de la personne et de l’individualité, qui passent avant les problématiques culturelles ou religieuses.

Olivier de Lagarde : La notion de droits de l’homme a été pensée par des peuples occidentaux, européens. Est-ce qu’ils doivent s’appliquer à tous les autres peuples de la planète qui n’ont pas forcément la même philosophie, la même vision des choses ? 

Mercedes Erra : Je crois que les droits humains sont universels, peu importe la logique de pensée. 

C’est imposer notre mode de pensée à tout le monde quand même non ?

Pas du tout ! Je pense que c’est imposer un respect de l’être humain, quel qu’il soit. Peu importe d’où viennent ces droits, ces droits viennent d’êtres humains qui pensent simplement qu’au-delà de toutes les religions, au-delà de tout ce qu’on peut penser, il y a des règles de respect qui doivent être universelles.

Parfois, nous dénonçons le "droit de l’hommisme", est-ce toujours à tort ? Le droit de l’hommisme c’est cette forme de naïveté généreuse mais sans grande efficacité et parfois même contre-productive.

Vous savez, je suis co-présidente d’une délégation française d’une ONG qui s’appelle Human Rights Watch, qui fait avancer le monde et qui n’est pas du tout naïve. On fait votre métier, du journalisme, on travaille dans les pays où plus personnes ne peut rentrer pour vérifier si ces droits humains sont respectés ou pas. Il se passe des choses quand on y va. Parce que quand vous dites la vérité sur ces choses, elles évoluent.

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