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Alstom et le gouvernement français

Arnaud Montebourg a-t-il eu raison de se mêler de la vente d'Alstom à General Electric ? En Allemagne, il n'y a pas d'ingérence dans les dossiers d'industrie privée. En Belgique, s'il y a un enjeu stratégique dans une vente d'entreprise, le gouvernement intervient, mais il le fait avec recul. Commentaires avec deux invitées : Birgit HOLZER, correspondante allemande à Paris et Pascale BOURGAUX de la radio-télévision belge (RTBF).
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le côté "agité" du ministre de l'Economie est souligné par les deux journalistes européennes. D'ailleurs, cette agitation n'est-elle pas une caractéristique française lorsque surgit une affaire politique ? Le ministre de l'Economie reproche au PdG d'Alstom de ne pas lui avoir parlé de ses négociations avancées avec General Electric pour la vente de la partie Energie d'Alstom.

Mais ne savait-il pas que la société Alstom avait besoin d'être renflouée ? Pourquoi n'avait-il rien préparé ? Le groupe allemand Siemens a été sollicité, et heureusement on va prendre un peu de temps pour étudier sa proposition, car les enjeux sont trop importants pour ne pas agir dans la bousculade.

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