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Brexit : le compte à rebours commence

David Cameron a formulé ses demandes pour de nouvelles relations avec l'Union européenne. Il présentera le résultat de la négociation aux britanniques et leur demandera de dire Oui ou Non au maintien de leur pays dans l'UE. Les négociations risquent d'être difficiles sur certains points selon Eric RANDOLPH, journaliste britannique à l'AFP et Birgit HOLZER, correspondante de journaux allemands.
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (David Cameron, premier Ministre britannique © Maxppp)

Le contexte encourage les eurosceptiques et ne plaide pas en faveur du Oui : il y a eu la crise dans la zone euro, le cas de la Grèce et maintenant la crise des réfugiés en Europe. Voilà qui donne du grain à moudre à ceux qui sont hostiles à l'UE, en particulier le parti britannique Ukip. Le premier ministre britannique a choisi d'organiser un référendum mais il ne pourra le faire qu'après la fin des négociations entre Londres et le reste de l'UE. Ces négociations pourraient-elles être rapides comme il le souhaite ? Rien n'est moins sûr, notamment parce qu'à propos des migrants européens, il pose une question déjà qualifiée de "hautement problématique" par la Commission européenne : David Cameron souhaite l'accès aux prestations sociales après 4 ans de présence au Royaume-Uni et non plus en arrivant. Ce qui est contradictoire avec la liberté de circulation et d'installation pour tous les ressortissants européens à travers l'UE. Le sujet demandera beaucoup de discussions. De plus, il n'est pas exclu de modifier le Traité européen.

Le premier Ministre fera sans doute des compromis, mais il devra apporter un résultat pour convaincre ses électeurs de rester dans l'Union européenne. Parmi les intervenants, Mme Merkel devrait aussi aider à trouver des compromis, car elle souhaite le maintien du Royaume-Uni. Il faudra en tout cas suivre la négociation des points difficiles.

Sur place les pour et les contre ont commencé leur campagne mais cette menace d'un Brexit (contraction de British Exit) va peser durant l'année 2016. 

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