Cet article date de plus de sept ans.

Campagne présidentielle : la semaine de François Fillon

Karin FINKENZELLER, correspondante du journal allemand Wirtschafts Woche et Stefano MONTEFIORI, du quotidien italien Corriere della Sera commentent les rebondissements de la semaine où l'on a vu François Fillon confirmé dans la candidature du parti Les Républicains.

Article rédigé par franceinfo, Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
François Fillon, le 9 mars 2017. (SEBASTIEN BOZON / AFP)

Le 6 mars est le jour où l'on a mis le tapis rouge pour Marine Le Pen

Selon Karin Finkenzeller, car le Parti des Républicains a montré son incapacité à retirer François Fillon de la campagne. Des électeurs pourraient être choqués par le système du libre-service et se tourner vers Marine Le Pen. Pour Stefano Montefiori, les Républicains n'avaient pas de moyen légal et juridique pour obliger François Fillon à s'arrêter.

A priori, François Fillon sera mis en examen le 15 mars pour l'affaire des emplois fictifs qui a éclaté à la fin du mois de janvier. Il pourrait cependant avoir un statut de témoin assisté, ce qui serait moins lourd mais dans les deux cas, les correspondants estiment que cela ne changera rien pour sa candidature.

La campagne présidentielle 2017, c'est du jamais vu et de l'inédit

Mais si cela se résume en l'apparition de scandales, ce n'est pas bon pour la France. Ce qui serait bien c'est d'avoir de vraies visions pour le pays. Si les résultats confirment les intentions de vote actuelles, on aurait au deuxième tour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen, soit deux manières contraires de voir la mondialisation et pour la première fois, les partis traditionnels - PS et Républicains ex-UMP - seraient exclus, ces nouveautés sont intéressantes à observer.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.