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Immigration : une politique européenne à petits pas

Réunis au Sommet de Bruxelles cette semaine, au moment où les migrants affluent en Méditerranée, les 28 chefs d'états et de gouvernements ont reporté à décembre des décisions concrètes sur Frontex et à juin 2014 la réforme du Droit d'asile. Ils ont des raisons d'avancer lentement selon les deux invités : Alberto MATTIOLI, correspondant de "La Stampa" et Piotr MOSZYNSKI de RFI et "Newsweek Poland".
Article rédigé par Marie-Christine Vallet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Ce qui a avancé, c'est l'engagement de donner plus de moyens pour le système de surveillance des frontières de l'UE (Frontex). Mais les solutions à mettre en place viendront d'un groupe de travail et ne seront pas examinées avant la fin de l'année 2013.

Dans la Méditerranée, les besoins ne sont pas seulement opérationnels, il faut une vraie politique ; et par exemple, se tourner vers les pays de départ ou de transit. Depuis que le régime Khadafi a été renversé, les frontières libyennes ne sont plus contrôlées, ni avec l'Afrique, ni sur la mer Méditerranée en direction de l'Europe.

Mais si les décisions sont lentes, c'est aussi parce que le sujet est sensible dans certains états-membres. Faire une politique d'immigration coordonnée avec les autres pays européens, c'est prendre le risque d'une montée de l'extrême-droite.

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