La fin des quotas laitiers, le 31 mars prochain
A l'époque de la CEE (Communauté économique européenne) ces quotas laitiers mis en place en 1984 avaient pour but d'arrêter la surproduction de lait. Les agriculteurs produisaient trop, la CEE stockait des surplus de lait et de beurre rachetés à un prix "d'intervention publique" puis revendus souvent à prix bradés aux pays de l'Est.
30 ans plus tard, la situation n'est plus la même : la demande laitière est plus forte, notamment de Chine et il y a un marché mondial pour le lait. En 2009, l'UE avait d'ailleurs amorcé le mouvement en augmentant les quotas de 1% par an, afin de préparer le secteur.
En Allemagne, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, on a bâti de nouvelles grandes fermes, de 1000 vaches et plus, afin de saisir les opportunités économiques de ce marché.
Car celle de 30% en 2009 a laissé des souvenirs. Relayées par l'Etat, les coopératives réclament un mécanisme européen en cas de crise de surproduction. L'Italie et la Pologne soutiennent cette demande. Des mesures de surveillance sont prévues, ainsi l'Observatoire du lait va être renforcé à Bruxelles, pour mieux anticiper les fluctuations sur le marché. Un marché qui pour le moment est en hausse, tiré par la demande des pays émergents et asiatiques.
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