La Grèce préside l'UE pour 6 mois
La Grèce a pris son tour dans la rotation tous les 6 mois, de la présidence de l'Union européenne. Sa situation ne s'améliore pas : 30% de chômeurs en moyenne et une dette s'élevant désormais à 170% du Pib national. Mais on prévoit un retour de la croissance pour cette année et le gouvernement Samaras espère pouvoir renégocier la dette, par un allongement des remboursements ou une annulation, ce qui n'est pas gagné. Rendez-vous au printemps, quand prendra fin le plan d'aide européenne à la Grèce et que le FMI se retirera aussi.
Dans les derniers jours de 2013, l'Espagne a mis fin au plan de soutien qu'elle avait accepté pour ses banques : 40 milliards d'euros ont été prêtés aux établissements bancaires espagnols par le Mécanisme européen de stabilité (MES) pour éviter la faillite qui menaçait certaines d'entre eux. Pour elle aussi, on prévoit une croissance économique cette année, mais comme la Grèce, l'Espagne connait un taux élevé de chômage.
A 4 mois des élections européennes, la Grèce ne se trouve-t-elle pas dans une situation ironique ? En tant que présidente de l'UE elle devra délivrer un message constructif sur l'UE, alors qu'avec ses difficultés, elle n'est pas jugée comme l'égale des autres pays.
Dans toute l'Europe, on commence à réfléchir sur les élections européennes qui se dérouleront du 22 au 25 mai (en France, le vote aura lieu le dimanche 25 mai). De nombreux colloques sont déjà programmés à travers la France. On peut signaler celui-ci organisé par un groupe d'étudiants de la Sorbonne.
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