Micro européen. Les questions soulevées par l'attentat de Manchester
Après l'attentat terroriste qui a frappé une salle de concert de Manchester, faisant de nombreuses victimes, Claire RUSH du service anglais de RFI (Radio France Internationale) et Christophe GILTAY, correspondant de la radio-télévision belge RTL-TVI évoquent les mesures prises par le gouvernement britannique, la menace sur l'Europe et les conséquences dans la perspective du Brexit.
La décision a été prise de déployer des policiers et des soldats dans les lieux rassemblant la foule (évènements sportifs, gares, aéroports ou concerts), ce qui peut rassurer les britanniques mais avec le relèvement du niveau d'alerte, les habitants peuvent avoir l'impression que "ça pourrait repartir prochainement", selon Claire Rush.
Dans ce genre d'évènements, en Belgique "on est tout de suite concernés", explique Christophe Giltay. Les Belges se demandent si les terroristes auraient pu "utiliser le territoire belge comme plaque tournante", mais cela n'a pas été le cas, contrairement aux attentats de novembre 2015 à Paris.
Comme après le Bataclan
Tous les pays sont menacés par un attentat de ce type. Comme après le Bataclan, les jeunes Britanniques peuvent se dire que désormais, aller au concert c'est prendre un risque. Mais des lycéens interrogés cette semaine par RTL TVI ont estimé qu'il ne fallait "pas céder devant la terreur et continuer à vivre".
En juin, les négociations sur le Brexit vont s'ouvrir et pour les deux invités, la Grande-Bretagne n'arrêtera pas la coopération sur le renseignement avec les autres pays européens. Dans le cadre des agences européennes de police ou directement avec chacun des pays.
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