Pierre Moscovici à Bruxelles mais avec quel portefeuille ?
Des voix se sont élevées en Allemagne : comment peut-on confier ce portefeuille à un commissaire dont le pays ne parvient pas à consolider ses budgets ? Ne sera-t-il pas trop dépendant de la France ?
En Italie, au contraire on se félicite car le choix de Pierre Moscovici a été soutenu par Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien. En échange, le président Hollande a approuvé la nomination de Federica Mogherini au poste des Affaires étrangères. Tous deux demandent que sans en changer les règles, on applique le Pacte de stabilité et de croissance (le fameux Pacte sur les 3% du PIB) avec plus de souplesse. Mais est-ce bien le rôle d'un commissaire aux Affaires économiques ?
Jean-Claude Juncker, président de la future Commission européenne, va sûrement fixer la ligne. On parle aussi de mettre en place un vice-président qui aurait la responsabilité de plusieurs commissaires, dont celui de la France : Pierre Moscovici serait-il alors
autonome ? En fait, si on lui donne ce portefeuille, il faudra plusieurs mois pour voir comment le commissaire français va "se développer" mais au début, il sera sûrement sous surveillance allemande.
La nouvelle Commission européenne prendra ses fonctions le 1er novembre.
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