Un accord nécessaire avec la Grèce
L'enjeu est toujours le même : les créanciers européens et le FMI doivent accepter les réformes présentées par la Grèce pour qu'elle reçoive les 7,2 milliards d'euros du reliquat du plan d'aide de 2012.
Athènes a 10 jours pour rembourser au FMI une somme de 1,6 milliard d'euros
Dans les deux cas, la date-limite est le 30 juin.**** Malgré des rencontres à répétition, des négociations soutenues, des échanges de propositions régulières depuis quatre mois et un Eurogroupe réuni il y a deux jours, il n'y a toujours pas d'accord entre les parties. L'un des points de blocage est la demande de diminuer encore les pensions de retraites des grecs, ce que le gouvernement Tsipras refuse.
Il va bien falloir trouver un accord parce que l'Europe a tout à y perdre
Elle apparaitrait comme incapable de retenir l'un de ses membres, ce qui serait "une défaite terrible" et l'image de l'Europe sociale serait aussi bien écornée. Tout se jouera dans un rapport de force et les grecs n'ont plus grand-chose à perdre étant donné l'état dans lequel se trouve leur pays.
Selon la presse allemande, Angela Merkel a pris le dossier en mains et va négocier avec le Premier ministre grec, Alexis Tsipras. La question est politique et les européens ne peuvent plus en rester à des considérations seulement financières.
Le FMI a toujours été remboursé au cours de son histoire
Depuis le début des négociations, le Fonds monétaire international se montre exigeant, ce qui s'explique par le fait que dans son histoire, le FMI a toujours été remboursé et qu'il ne veut pas manquer l'échéance.
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