Mômes trotteurs. "La petite fille aux allumettes" enchante Aya, Lyssan, Ranim et Yéléna
La petite fille aux allumettes est une comédie musicale adaptée du célèbre conte d'Andersen. Actuellement à l'affiche du Théâtre de la Renaissance, à Paris, elle a séduit les Mômes Trotteurs.
L’histoire se passe à Londres. La jeune héroïne, Emma, rejoint un orphelinat, où elle est maltraitée. Vêtue d’habits misérables, on l’envoie vendre des allumettes dans la rue. "Et y a un monsieur qui lui donne neuf allumettes. Quand elle craque une allumette, elle peut aller dans le monde imaginaire. Et là, elle peut revoir sa grand-mère.", précisent Aya et Ranim.
Projetée dans un royaume imaginaire
Dès qu’elle craque une allumette, Emma est ainsi projetée dans le royaume, où règne sa grand-mère. Problème, celle-ci est prisonnière d’un cruel personnage nommé Fragotov. "Il veut prendre la place de sa grand-mère, donc la reine, et donc Emma, elle va essayer de le combattre pour qu’il ne prenne pas le trône", souligne Yéléna.
Pour l’aider, elle peut compter sur Madame Olga, une voyante aussi ronde que sa boule de cristal ! "J’ai bien aimé Madame Olga, c’est un personnage très rigolo. C’est elle qui a créé les allumettes, c’est un peu une magicienne", explique Yéléna. "La façon dont parlait madame Olga, c’était drôle. Parce qu’elle disait des mots n’importe comment", s’amuse Ranim.
Dans le monde imaginaire, la petite fille aux allumettes échappe à l’assaut de pirates et doit répondre aux devinettes du Monstro Falco. "C’est un monstre vert, c’est comme une sorte de dragon avec des cornes et des yeux jaunes, souligne Aya. Ses yeux s’allumaient comme s’il y avait des lumières à l’intérieur." "Il a des devinettes très rigolotes. Et à chaque fois, il ne veut pas tricher, il ne veut pas perdre, c’est un mauvais joueur !", remarque Lyssan.
Des décors qui changent en un clin d'oeil
"Ce qui m’a plu dans le décor ce sont les fumées et les illuminations par exemple quand le monstre meurt on voit comme des éclairs, avec plein de couleurs. J’ai bien aimé aussi quand la neige tombe, on dirait vraiment de la vraie, apprécie Yéléna. Et les tableaux changent très vite, ça s’enchaîne comme un film. On ne pense pas qu’on est dans une pièce de théâtre." "Mais je ne sais comment ils font pour changer les décors en seulement 5 ou 6 secondes !" rebondit Ranim. "Moi j’ai bien aimé le tableau avec le château avec la ville la nuit avec l’horloge Big Ben. En fait quand c’est des moments tristes, c’est des décorations plutôt tristes, avec plutôt du noir, du gris. Et quand c’est joyeux, c’est plutôt jaune, des couleurs qui scintillent », poursuit Lyssan.
Et les chanteurs ont du coffre ! Selon Aya, "la comédienne qui joue la petite fille aux allumettes chante hyper hyper bien. J’ai adoré sa voix, je ne suis pas une chanteuse d’opéra mais elle est hyper aigue on dirait qu’elle a 15 ou 16 ans mais elle a une voix de petite fille."
Pour Lyssan, "tous les personnages sont très très bien, ce sont des chanteurs pros. Ils arrivent à aller dans les aigus et dans les graves." "Quand la grand-mère arrive avec son costume avec plein de diamants, tout blanc, ça fait pétiller les yeux, ce costume est magnifique !", estime Yéléna."Du chant, de la danse, ils dansaient très très bien. Et en plus ils étaient synchros », renchérit Lyssan.
"Il faut garder la flamme dans la vie"
Et Yéléna de conclure: "craquer une allumette, ça revient ici à aller dans un pays, dans une autre dimension, par exemple dans le monde imaginaire. C’est comme une porte pour aller quelque part, estime Yéléna. Ça montre qu’il faut garder la flamme dans la vie et faire en sorte qu’elle ne s’éteigne plus."
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