Mômes trotteurs. Plages, marais, huîtres et pêche à pied sur l'île sauvage d'Oléron avec Charlotte et Célia
Et la balade commence au coeur des marais de l'île d'Oléron, à la Cité de l'Huître.
L'échappée belle commence au coeur des marais, le long du chenal de la Cayenne, à Marennes.
"A Oléron, on voit souvent beaucoup de marais avec plein d'oiseaux comme les échassiers, les hérons..." explique Charlotte. "A Grand Village, pour aller chez mes grands-parents y a des marais partout autour !" poursuit Célia. "Ce qui fait qu'on a vraiment l'impression d'être sur une île pas forcément polluée, mais plutôt sauvage", complète Charlotte. Et Célia d'ajouter, sourire aux lèvres: "ici, c'est un peu la paix qu'on a. Et moi, ça me donne envie de danser !" Pour communier avec la nature.
A la Cité de l'Huître, tous les visiteurs apprennent à ouvrir une huître. On apprend que l'huître possède des intestins, un coeur et un anus. Dans une cabane, on observe Stéphanie qui sépare les huîtres, c'est ce qu'on appelle le détroquage. "Ce n'est pas lassant de faire ça ?" lui demande Charlotte. "Si tu aimes vraiment ton métier, non ce n'est pas lassant ! Mais il faut l'aimer, c'est comme tout", lui répond Stéphanie.
Et quand on demande à nos mômes trotteuses comment définir le tempérament des îliens, elles répondent du tac au tac: "Ce sont surtout les marins, qui ont du caractère, ils ont toujours une histoire à raconter. Et si jamais il y a un ''blanc'' dans la conversation, alors ce n'est pas un Oléronais!" rigolent-elles.
Face à la mer, on profite d'un moment de silence intérieur. L'âme écolo, les filles nous emmènent rencontrer Jean-Baptiste, qui travaille pour l'association Iodde, qui s'occupe d'environnement à Oléron. Bienvenue sur la plage de la Fauche-Prère, au nord de La Cotinière, le port de l'île d'Oléron.
Les filles ramassent des os de seiches."On appelle ça des flotteurs de seiche, et on voit dessus des traces de becs de goélands, de mouettes et de petits échassiers qui piquent dedans pour avoir du calcium", détaille le spécialiste.
"Personnellement, je préfère quand il y a une plage avec des algues, des capsules de raies et que tu trifouilles tout pour trouver des choses, plutôt qu'une plage vide avec du sable partout et qu'il n'y ait pas d'autres choses", lance Charlotte. "Une plage trop lisse, ça fait artificiel", renchérit Célia. "C'est ça qui fait la vie de la plage, donc c'est important de le laisser!", ajoute Jean-Baptiste.
Et c'est parti pour une partie de pêche à pied après une dégustation de tourteaux fromagers, "un gâteau trop trop bon."
"Tu vois les rayons de soleil qui descendent au milieu de la mer ?" fait remarquer Charlotte. "Oui, on dirait une ouverture sur le paradis en fait", répond Célia. "C'est ça, reprend Charlotte, c'est le trou au milieu de la tempête !"
Dernière étape, le phare de Chassiron, tout en noir et blanc. "Il est effectivement très graphique", note Célia. "Et d'ailleurs, pour la petite histoire, précise Charlotte, il est noir et blanc parce que les marins de loin, quand ils arrivaient, ils n'arrivaient pas à distinguer le phare de Chassiron de celui de l'île de Ré. Du coup, pour les différencier, on a mis des bandes noires au nôtre."
Avant d'arriver au sommet, petite pause devant la chambre du gardien du phare, avec sa banquette lit installée dans une alcôve exiguë. Et en haut, Célia pousse un cri du coeur: "Ah j'adoooore!!! Je domine toute mon île".
Depuis le sommet, on voit au loin le fort Boyard et en dessous les jardins, qui forment une magnifique rose des vents autour du phare, "ça rappelle les marins qui s'orientaient grâce à elle", souligne Célia.
Conclusion : "Si vous ne venez pas à Oléron, c'est que vous n'avez pas vécu !"
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