A Baldenheim, dans le Bas-Rhin, une usine de fabrication d'hygiaphones remplit son carnet de commandes
Chaque jour, un tour d'horizon des initiatives, en pleine épidémie de coronavirus, avec nos confrères de France Bleu. La France s'apprête à redémarrer, alors que le déconfinement se profile.
C’est le retour d’un tube des années 70 et d'un objet qui avait disparu de notre quotidien, enfin presque, avec un drôle de nom, popularisé par le groupe Téléphone : l’hygiaphone, ce plexiglas qui sépare les interlocuteurs, notamment à La Poste ou au comptoir d’une gare. Le coronavirus est en train de lui offrir une deuxième jeunesse. Le carnet de l’entreprise Fichet, qui possède la marque Hygiaphone, est bien rempli et l’usine de Baldenheim va tourner à plein. "De nouveaux clients arrivent, des clients de sites culturels ou des clients prestigieux dans le luxe qui ont des zones publiques et qui ont une obligation de se protéger face au risque de contamination", confirme à France Bleu Alsace Philippe Schlatter, directeur des produits de l’usine de Baldenheim. Il précise aussi que l'entreprise produit aussi pour ses clients habituels, "milieu bancaire, tertiaire, sites à risques", liste Philippe Schlatter.
Une grande année pour le miel et les champignons
2020 sera une grande année pour les apiculteurs. La récolte de miel commence ces jours ci et, après deux mauvaises années, de sécheresse, cette fois, ce pourrait être l’une des toutes meilleures de ces 30 dernières années. Rien que ça. Et c'est grâce au confinement selon Pierre Percheron, président d’une association d’apiculteurs de Côte-d’Or. "Le fait d'avoir réduit les activités, ça a favorisé l'abeille. Je pense que l'impact est plus vaste que cela : on a noté des changements dans le comportement de la faune et de la flore lié, plus ou moins, au coronavirus", explique Pierre Percheron à France Bleu Bourgogne.
Avec le déconfinement, les promenades dans les bois vont être à nouveau autorisées et les fôrets ne cachent peut être pas de millésime, comme les ruches, mais les amateurs de champignons devraient largement trouver de quoi se faire plaisir, tout en respectant les gestes barrières. Ces dernières semaines, la météo devrait avoir fait des merveilles. "Chaleur et humidité, c'est tout à fait favorable aux champignons. Déjà sur les pelouses on commence à voir certaines choses, c'est bon signe, des girolles, il peut aussi y avoir des cèpes", assure le mycologue Daniel Lacombe, interrogé par France Bleu Périgord.
Attention à la cueillette après le déconfinement : pas plus de dix personnes et pas à plus de 100 kilomètres de chez soi.
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