Ces vieilles marques françaises d’électronique qui tentent un retour
Téléviseurs Schneider
On ne le sait pas forcément mais Schneider est bien une marque française crée en 1934 à Paris avant d’être rachetée en 1965 par Philips. Son slogan dans les années 70 : "Avant d'être les premiers nous cherchons à être les meilleurs ". Schneider revient aujourd’hui avec de nouveaux produits pour les amateurs de la mode vintage. Notamment un téléviseur et des enceintes sans fils aux formes arrondies avec des couleurs "flashy" rouge, bleu ou rose (mais aussi blanc et noir pour les moins audacieux). On se croirait dans un film avec Mireille Darc ! Certes le téléviseur n’est pas un foudre de guerre (Full HD mais pas Ultra HD, de bons haut-parleurs mais pas de connexion à Internet) avec un prix d’environ 400 Euros pour un format 32 pouces, soit un peu plus cher que la moyenne. Sans doute le prix de la nostalgie.
Ordinateurs et tablettes Thomson
D’origine américaine mais fleuron de l’ingénierie française dans les années 60 à 90, Thomson c’était des télés, des ordinateurs (TO7), des tramways, et des centrales nucléaires. La marque est relancée aujourd’hui par un entrepreneur du nom de Stéphane Français associé au judoka Teddy Riner (actionnaire). Elle présentait hier à Paris une nouvelle gamme d’ordinateurs portables et de tablettes dont une tablette originale intégrant un mini projecteur vidéo (pico projecteur). Ce sont des produits bon marché, fabriqués en Chine. Un pari entrepreneurial audacieux (Thomson Computing). Pour relancer une marque ancienne, il faut évaluer son capital sympathie auprès de ceux qui la connaissent et espérer séduire ceux qui ne la connaissent pas.
A quand Radiola et Teppaz ?
On nous annonce le retour prochain de Radiola. Quant à la marque Teppaz, spécialiste des "électrophones" dans les années 60-70 (avec même un modèle sur piles spécial pic-nic), une tentative de relance en 1990 n’avait rien donné. En attendant, les vieux produits Teppaz font le bonheur des collectionneurs.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.