Cinq milliards d'objets connectés en France en 2020
Il se vendra dans les 5 prochaines années en France deux milliards d'objets connectés. C’est la prévision spectaculaire de l’institut GFK. Pour l’instant, le marché des objets connectés ne pèse pas encore bien lourd, à peine 640 000 produits vendus l’an dernier (150 millions d'euros).
Pourtant, on peut s’interroger. Les objets connectés sont parfois décevants. Selon une étude du même GFK en 2014, un tiers des utilisateurs les abandonneraient dans les six mois suivants l’achat. C’est ainsi que de nombreux bracelets connectés notamment se retrouvent vite au fond d’un tiroir.
Pourquoi ces objets suscitent-ils autant d’espoirs économiques ?
Parce que dans un contexte morose pour toute l’électronique de loisirs (baisse des ventes d’appareils photo, baisse des ventes de tablettes et d’ordinateurs), ils constituent une sorte de bouée de sauvetage espérée par de nombreux industriels.
Savez-vous qu’il s’est vendu l’an dernier en France 100.000 drones, 50.000 petits appareils "électroménager et santé" et 20.000 thermostats connectés ? Ce n’est pas encore le Pérou, mais cela dénote un certain intérêt des consommateurs pour ces nouveaux produits qui concernent des usages concrets de la vie de tous les jours.
On attend toujours un hypothétique boom des montres connectées. On verra si la sortie de l’Apple Watch en avril enclenche une vraie tendance dans ce domaine. Beaucoup en doutent.
Et sinon, quels seront les grandes tendances high-tech des mois à venir ?
Selon les « prédictions » annuelles de la société Deloitte, une dizaine de grandes tendances vont marquer l’année 2015. Notamment :
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le paiement mobile : faire ses courses ou payer ses impôts sur son smartphone, c’est une tendance qui va se généraliser
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l’impression 3D va exploser, surtout en entreprises
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idem pour les drones
Enfin, étonnant, les « vieux médias » font de la résistance face au numérique :
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les ventes de livres papier tiennent bon, y compris chez les jeunes (18 - 34 ans).
- la télé n’est pas morte malgré YouTube, notamment en termes de revenus publicitaires, toujours selon Deloitte.
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