Facebook : le phénomène web de la rentrée
C’est vraiment le dernier salon où l’on cause sur Internet ! Phénomène de la rentrée sur le Web, Facebook connaît un succès grandissant depuis quelques semaines. Il est en train de ravir la vedette à MySpace, à Second Life et à tous ces espaces virtuels que l’on appelle des « réseaux sociaux ».
Le site américain Facebook.com est une sorte de mélange entre MySpace et Copains d’avant. Pour les habitués du Net, cela veut dire que l’on peut y discuter et y retrouver ses copains de facs…
Vous vous inscrivez gratuitement. Vous dites un peu qui vous êtes et ce que vous aimez dans la vie. Et là, c’est parti, vous allez vous faire des tas d’amis ! D’ailleurs, c’est la première activité sur Facebook : retrouver des gens que l’on connaît ; par exemple ses collègues de bureau ou de vieilles connaissances. Mais on peut aussi se faire des tas de nouveaux amis en fréquentant les cercles de discussion thématiques, du plus léger au plus sérieux. On y parle musique ou développement économique…
Sur Facebook, juste en cliquant, les amis de vos amis peuvent devenir vos amis.
Lancé en 2004 par des étudiants de Harvard, Facebook n’était à l’origine qu’un trombinoscope en ligne. Depuis qu’il s’est ouvert à tous, on y croise des journalistes, des chefs d’entreprise et bien sûr toujours beaucoup d’étudiants.
Facebook, c’est aussi l’outil idéal pour jouer les « cyber-commères » et farfouiller dans les fiches d’untel ou unetelle afin d’en apprendre plus sur ses goûts et ses fréquentations.
Grosse nouveauté : Facebook va bientôt rendre toutes ces informations publiques. Il ne sera plus nécessaire de s’inscrire pour y accéder. Tout le monde pourra tout savoir sur tout le monde via les moteurs de recherche à condition toutefois que les intéressés aient coché une petite case pour dire qu’ils sont d’accord.
Particularité technique : de nombreux outils permettent, par exemple, de publier des vidéos, de jouer au scrabble ou d’offrir des cadeaux virtuels… Par exemple, une tarte au cerises numérique vendue 1 dollar.
Comme Youtube et MySpace, le modèle économique est basé essentiellement sur la publicité.
Le site est en anglais mais il serait fréquenté par au moins 250 000 français. Un vrai boom depuis quelques mois !
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